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ArticleL141-20. EntrĂ©e en vigueur 2015-08-08. Lorsque le prix de la vente est dĂ©finitivement fixĂ©, l'acquĂ©reur, Ă  dĂ©faut d'entente entre les crĂ©anciers pour la distribution amiable de son prix, est tenu, sur la sommation de tout crĂ©ancier, et dans la quinzaine suivante, de consigner la portion exigible du prix, et le surplus au fur et 2) Il convient de veiller Ă  ce que le rĂšglement (CE) n o 450/2008 soit conforme au traitĂ© sur le fonctionnement de l'Union europĂ©enne, et notamment Ă  ses articles 290 et 291. Il convient Ă©galement que le rĂšglement tienne compte de l'Ă©volution du droit de l'Union et que certaines de ses dispositions soient adaptĂ©es de maniĂšre Ă  faciliter leur application. Ainsi si les codes disponibles en DSN sont inchangĂ©s par rapport Ă  la N4DS, il conviendra de dĂ©clarer ces populations en DSN de la mĂȘme maniĂšre qu'en N4DS. 1. DĂ©claration des codes statut catĂ©goriel : L'ensemble des codes disponibles en N4DS est reconduit en DSN. Ainsi, votre paramĂ©trage devra ĂȘtre inchangĂ©. 2. Dansces insertions, l'Ă©lection de domicile est remplacĂ©e par l'indication du greffe du tribunal de commerce oĂč les crĂ©anciers de l'apporteur doivent faire la dĂ©claration de leurs crĂ©ances. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles Lienstable vers cette version : RĂ©fĂ©rence Ă  cette version : Code de procĂ©dure civile, RLRQ c C-25.01, < https://canlii.ca/t/6dfp6 > consultĂ© le 2022-08-23. Mise-Ă -jour : Cette loi est Ă  jour au 2022-04-01 selon le site des Publications du Tchat Rencontre Serieuse Gratuit Sans Inscription. Une entreprise française qui participe Ă  une opĂ©ration triangulaire peut bĂ©nĂ©ficier d'une mesure de simplification article 141 de la directive europĂ©enne 2006/112 modifiĂ©e. Elle permet de dispenser l'entreprise acheteur-revendeur, dite intermĂ©diaire, du paiement de la TVA et de l'obligation de s'identifier fiscalement dans l'État membre fournisseur, ou dans l'État membre destinataire rĂšgle est intĂ©grĂ©e Ă  l'article 258 D du CGI. Elle permet en outre, Ă  l'entreprise, d'Ă©viter de dĂ©clarer Ă  la fois une acquisition et une livraison intracommunautaire pour la mĂȘme ce qu'une opĂ©ration triangulaire ?Une opĂ©ration triangulaire est une opĂ©ration qui fait intervenir trois entreprises distinctes, situĂ©es dans trois États membres de l'Union europĂ©enne. L'assujetti A, identifiĂ© dans un État membre 1 vend des biens Ă  un assujetti B, identifiĂ© dans un État membre 2, qui les revend Ă  l'assujetti C, identifiĂ© dans un État membre 3. Le bien est directement expĂ©diĂ© ou transportĂ© de l'État membre 1 Ă  3, sans passer par l'État membre 2. L'entreprise B, l'acheteur-revendeur intermĂ©diaire n'est pas Ă©tabli ni identifiĂ© fiscalement dans l'État 1, ni dans l'État membre triangulaire est une dĂ©rogation aux principes gĂ©nĂ©raux des acquisitions intracommunautaires et des livraisons intracommunautaires. C'est aussi une mesure de simplification qu'il faut traiter avec attention. Ainsi, il existe plusieurs hypothĂšses d'opĂ©rations triangulaires, et ce en fonction de la situation de l'entreprise assujettie Ă  la TVA en dĂ©claration d'Ă©change des biens DEB est supprimĂ©e Ă  compter du 1er janvier 2022 et est remplacĂ©e par deux nouvelles dĂ©clarations, la dĂ©claration d'enquĂȘte statistiques et l'Ă©tat rĂ©capitulatif des clients BOI-TVA-DECLA-20-20-40.Cas n°1 l'assujetti fournisseur A est situĂ© en France État membre 1L'entreprise A, identifiĂ©e Ă  la TVA en France rĂ©alise une livraison intracommunautaire exonĂ©rĂ©e article 262 ter, I CGI Ă  destination de l'État membre C. La livraison intracommunautaire est exonĂ©rĂ©e de TVA si A obtient un numĂ©ro intracommunautaire valide dans l'État membre C. L'assujetti Ă  la TVA française facture le client B hors taxe HT, celui-ci faisant de mĂȘme pour son client C. Enfin, ce dernier va acquitter la TVA dans son État membre l'opĂ©ration, demandez Ă  votre client B Ă©tabli dans l'État membre 2 de vous fournir son numĂ©ro de TVA facture HT devra faire apparaĂźtre votre numĂ©ro d'identification Ă  la TVA en France, celui de votre client B Ă©tabli dans son État membre 2, ainsi que la mention exonĂ©ration de TVA, article 262 ter I du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts » ou exonĂ©ration article 138 de la directive 2006/112/CE modifiĂ©e ».L'opĂ©ration triangulaire apparaĂźtra sur votre Ă©tat rĂ©capitulatif des biens, qui indiquera en outre le numĂ©ro d'identification Ă  la TVA du client Ă©tabli dans l'État membre 2. Elle sera dĂ©clarĂ©e comme une livraison intracommunautaire sur la dĂ©claration de TVA en ligne 06 de la dĂ©claration mensuelle CA3 ou 04 de la dĂ©claration de TVA annuelle CA12. C'est valable dĂšs que les conditions de l'article 262 ter du CGI sont l'entreprise est soumise Ă  l'enquĂȘte statistique mensuelle sur les Ă©changes de biens intra-Union europĂ©enne EMEBI, il faut indiquer le numĂ©ro d'identification Ă  la TVA du client Ă©tabli dans l'État membre 2 et le pays de destination, l'État membre il est conseillĂ© de garder la preuve que les biens ont effectivement quittĂ© le territoire fiscal français, sans quoi vous pourrez ĂȘtre tenu au paiement de la TVA et des pĂ©nalitĂ©s de n°2 l'acheteur revendeur B est situĂ© en FranceLe fournisseur Ă©tabli dans l'État membre 1 facture Ă  l'entreprise acheteur-revendeur B français hors taxe, cette derniĂšre faisant de mĂȘme avec son client Ă©tabli dans l'État membre 3. Le client final C, Ă©tabli dans l'État membre 3 sera le redevable lĂ©gal de la taxe due au titre de la livraison consĂ©cutive dans cet Ă©tat, de sorte que l'acquisition intracommunautaire effectuĂ©e par l'opĂ©rateur intermĂ©diaire français B dans l'État membre 3 n'est pas soumise Ă  la pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la mesure de simplification, les conditions sont les suivantes l'acheteur revendeur ne doit pas ĂȘtre Ă©tabli dans l'un des deux autres États membres ni disposer d'un numĂ©ro de TVA intracommunautaire de l'un de ces États membres ;le bien part de l'État membre du fournisseur A pour ĂȘtre livrĂ© directement dans l'État membre du client C ;le destinataire final, client de l'entreprise française est un professionnel assujetti dans l'État membre de revendeur B fait apparaĂźtre sur sa facture son numĂ©ro d'identification Ă  la TVA, celui de son client C, ainsi que la mention Application de l'article 141 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006 » sur ses factures. De plus, l'administration fiscale recommande d'annoter les factures reçues des fournisseurs et correspondant Ă  ces opĂ©rations pour pouvoir justifier du rĂ©gime dĂ©rogatoire en cas de contrĂŽle BOI-TVA-CHAMP-20-40, § 250.L'opĂ©ration triangulaire est donc dĂ©clarĂ©e sur la dĂ©claration de TVA mensuelle CA3 ou sur la dĂ©claration de TVA annuelle CA12. La mesure de simplification dispense de dĂ©clarer une acquisition intracommunautaire suivie immĂ©diatement d'une livraison de mĂȘme la dĂ©claration d'Ă©tat rĂ©capitulatif fiscal, l'assujetti B français dĂ©clare l'opĂ©ration triangulaire, accompagnĂ©e du numĂ©ro de TVA intracommunautaire du client C Ă©tabli dans l'État membre 3, ainsi que son propre numĂ©ro d'identification Ă  la TVA en France. Il faut aussi indiquer la valeur HT de la livraison effectuĂ©e au client n°3 le client final C est situĂ© en FranceLe client final C doit ĂȘtre un assujetti et fournir son numĂ©ro d'identification Ă  la TVA française. Le fournisseur assujetti A Ă©tabli dans l'État membre 1 facture son client B HT, ce dernier faisant la mĂȘme chose avec son client C Ă©tabli en France. Ainsi, le client C acquitte la TVA française. L'article 283, 2 ter du CGI rend solidairement responsable du paiement de la TVA le client B. Pour le client C, il s'agit d'une acquisition intracommunautaire classique, du moins au regard de la TVA. Il autoliquide donc cette TVA sur sa dĂ©claration. Ainsi pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier du rĂ©gime de simplification, il faut respecter les conditions suivantes le bien est directement livrĂ© dans l'État du client français, sans passer par l'État intermĂ©diaire 2 ; le client final C français est un professionnel assujetti identifiĂ© Ă  la TVA en France ;l'acheteur revendeur B ne doit pas ĂȘtre Ă©tabli ou identifiĂ© en France et n'y a pas dĂ©signĂ© un faut aussi indiquer cette opĂ©ration sur la dĂ©claration de chiffre d'affaires mensuelle CA3 ou sur la dĂ©claration annuelle le cas Ă©chĂ©ant CA12. Enfin, il faut dĂ©clarer cette opĂ©ration sur l'EMEBI, si votre entreprise a Ă©tĂ© informĂ©e par la douane française que vous Ă©tiez soumis Ă  l'obligation de souscrire Ă  l'enquĂȘte statistique. Le client final français vĂ©rifie simplement que la facture qu'il reçoit est hors taxe, comporte bien son numĂ©ro d'identification Ă  la TVA, ainsi que celui de son client B et la mention Application de l'article 141 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006 ». Les articles L. 141-12 et suivants du code de commerce organisent la publicitĂ© de la cession d’un fonds de commerce. L’objet de la publication est de protĂ©ger les crĂ©anciers du cĂ©dant et leur permettre de s’opposer au paiement du prix dans un dĂ©lai de 10 jours aprĂšs la derniĂšre en date des publicitĂ©s lĂ©gales, c’est-Ă -dire aprĂšs la publication au BODACC C. com., art. L. 141-14. L’acte sous seing privĂ© de cession du fonds de commerce, pour ĂȘtre publiĂ©, doit prĂ©alablement avoir Ă©tĂ© enregistrĂ©. A dĂ©faut, la sanction est la nullitĂ© de la publication C. com., art. L. 141-13. La publication, qui doit ĂȘtre effectuĂ©e Ă  la diligence du cessionnaire dans un dĂ©lai de 15 jours Ă  compter du jour de la signature de l’acte de cession, a la forme d’un extrait ou d’un avis au BODACC. Elle doit, Ă  peine de nullitĂ©, contenir les mentions visĂ©es Ă  l’article L. 141-12 du code de commerce. En cas de non-respect, la sanction est l’inopposabilitĂ© du paiement du prix aux crĂ©anciers du cĂ©dant et non pas la nullitĂ© de la cession, le cessionnaire s’exposant au risque de payer le prix une seconde fois auxdits crĂ©anciers C. com., art. L. 141-17. Atermoiements du lĂ©gislateur Avant la loi "Macron" du 6 aoĂ»t 2015, la cession d’un fonds de commerce devait faire l’objet d’une publicitĂ© dans un journal d’annonces lĂ©gales JAL et d’une publicitĂ© nationale au BODACC. Pour simplifier la procĂ©dure, la loi "Macron" du 6 aoĂ»t 2015 n’avait conservĂ© que la publicitĂ© au BODACC. La loi n° 2016-1524 du 14 novembre 2016 visant Ă  renforcer la libertĂ©, l’indĂ©pendance et le pluralisme des mĂ©dias a finalement rĂ©introduit l’obligation de publier l’acte de cession du fonds de commerce dans un JAL dans l’arrondissement ou le dĂ©partement dans lequel le fonds est exploitĂ©, dans les 15 jours de l’opĂ©ration. Remarque la mesure concerne les opĂ©rations survenues depuis le 16 novembre 2016, mais ne s’applique pas en cas de fusion ou de scission entre sociĂ©tĂ©s par action et SARL C. com., art. L. 141-21. De nouveau, et en application de la Loi PACTE du 22 mai 2019 L. n° 2019-486, 22 mai 2019 JO, 23 mai, le lĂ©gislateur rĂ©introduit des dispositions qui avaient rĂ©cemment Ă©tĂ© supprimĂ©es. Apport de la loi Pacte DĂ©sormais, la premiĂšre des deux publicitĂ©s lĂ©gales, Ă  savoir celle qui auparavant Ă©tait exclusivement effectuĂ©e dans un JAL, peut ĂȘtre effectuĂ©e sur les supports des services de presse en ligne. Ainsi, dans sa version en vigueur depuis le 24 mai 2019, l’article L. 141-12 du code de commerce dispose "
 La vente ou cession d’un fonds de commerce doit, dans la quinzaine de sa date, ĂȘtre publiĂ©e Ă  la diligence de l'acquĂ©reur sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales dans le dĂ©partement dans lequel le fonds est exploitĂ© et sous forme d'extrait ou d'avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales". Les modifications portent notamment sur l’ouverture aux services de presse en ligne SPEL, au sens de l’article 1er de la loi n° 86-897 du 1er aoĂ»t 1986 portant rĂ©forme du rĂ©gime juridique de la presse, de l’habilitation Ă  publier des AJL Ă  compter du 1er janvier 2020 ; la limitation de la surface pour les publications imprimĂ©es et du contenu pour les SPEL consacrĂ©s Ă  la publicitĂ© et aux diverses annonces pour les titres souhaitant candidater Ă  l’habilitation Ă  publier des AJL ; la suppression des habilitations par arrondissements. Focus sur ses dĂ©crets d’application Le dĂ©cret d'application n° 2019-1216 du 21 novembre 2019, publiĂ© le 22 novembre 2019, a abrogĂ© le dĂ©cret du 17 dĂ©cembre 1955. Son article 1er prĂ©cise que les publications de presse d'information gĂ©nĂ©rale, judiciaire ou technique ne peuvent consacrer plus de la moitiĂ© de leur surface Ă  la publicitĂ©, aux annonces classĂ©es et aux AJL, les SPEL d'information gĂ©nĂ©rale, judiciaire ou technique ne peuvent avoir pour objet principal la diffusion de messages publicitaires, d'annonces classĂ©es et d'AJL. Le dĂ©cret d'application n° 2020-106 du 10 fĂ©vrier 2020, publiĂ© le 11 fĂ©vrier 2020 et entrĂ© en vigueur le 12 fĂ©vrier 2020 rĂ©duit Ă  deux annĂ©es la durĂ©e de l'inscription au RCS des plans de sauvegarde et de redressement judiciaire. prĂ©cise que l'avis publiĂ© au BODACC, lors de l'immatriculation des sociĂ©tĂ©s au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s RCS, doit mentionner la dĂ©nomination ou raison sociale d'une personne morale ayant la qualitĂ© d'associĂ© ou de commissaire aux comptes de la sociĂ©tĂ© immatriculĂ©e, clarifie et harmonise les dispositions relatives aux informations mentionnĂ©es au RCS en ce qui concerne les organes de gestion, d'administration, de direction et de contrĂŽle des comptes des sociĂ©tĂ©s et des groupements d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique GIE. Ces dispositions concernent le cessionnaire du fonds de commerce, qui est tenu de s’immatriculer au RCS, dans les 15 jours du commencement de l’activitĂ© lorsqu’il s’agit d’une personne physique C. com., art. R. 123-32. Elles devront ĂȘtre respectĂ©es, Ă  la suite de son immatriculation, dans l’avis publiĂ© au BODACC. Mentions Ă  respecter pour la publicitĂ© sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales SHAL Concernant plus prĂ©cisĂ©ment les formalitĂ©s de publication, ce mĂȘme dĂ©cret du 10 fĂ©vrier 2020 remplace les mots "journal" et "journaux" dans la partie rĂ©glementaire du code de commerce par les mots "support" et "supports", indique la forme et le contenu de la publicitĂ© des cessions de fonds de commerce dans les supports habilitĂ©s Ă  recevoir des annonces lĂ©gales SHAL. Cette publicitĂ© doit prĂ©voir les mĂȘmes mentions que celles qui Ă©taient exigĂ©es pour un JAL, Ă  savoir les dates, volume et numĂ©ro de la perception de l'enregistrement, ou en cas de simple dĂ©claration Ă  la recette des impĂŽts de la situation du fonds, la date et le numĂ©ro du rĂ©cĂ©pissĂ© de cette dĂ©claration et, dans les deux cas, l'indication du bureau oĂč ont eu lieu les opĂ©rations ; la date de l’acte ; les noms, prĂ©noms et domicile de l’ancien et du nouveau propriĂ©taire ou la dĂ©nomination sociale et adresse du siĂšge social s’il s’agit de personnes morales ; la nature et le siĂšge du fonds ; son prix, tel qu’il a servi pour calculer les "droits d’enregistrement" ; l'indication du dĂ©lai de dix jours suivant la derniĂšre en date des publications lĂ©gales c’est-Ă -dire au BODACC afin que les crĂ©anciers du cĂ©dant puissent s’opposer au paiement du prix et obtenir le paiement de leur crĂ©ance ; une Ă©lection de domicile dans le ressort du tribunal du lieu d'exploitation du fonds cĂ©dĂ© C. com., art. R. 141-1. Dispositions rĂ©introduites afin d’assurer l’efficacitĂ© et la rapiditĂ© de la publicitĂ© Le dĂ©cret du 10 fĂ©vrier 2020 prĂ©cise que l’avis publiĂ© au BODACC doit mentionner la dĂ©nomination ou raison sociale du vendeur si celui-ci est une sociĂ©tĂ©, la nature du SHAL journal papier ou services de presse en ligne, et les rĂ©fĂ©rences de la publication dans le SHAL le titre du support et la date de la premiĂšre insertion C. com., art. R. 123-211, 4°. La mention des rĂ©fĂ©rences de la premiĂšre publication, qui avait Ă©tĂ© supprimĂ©e par le dĂ©cret n° 2016-296 du 11 mars 2016 relatif Ă  la simplification de formalitĂ©s en matiĂšre de droit commercial, est donc rĂ©introduite. Ce dernier doit agir dans les trois jours de la premiĂšre insertion dans un SHAL C. com., art. R. 123-212, al. 1, ce qui ne devrait pas poser de difficultĂ©s aux praticiens, les outils numĂ©riques et les services en ligne permettant d’agir avec cĂ©lĂ©ritĂ©. En vue de protĂ©ger les crĂ©anciers du vendeur, notamment le fisc et les parties prenantes Ă  la vente de fonds de commerce, le lĂ©gislateur a prĂ©vu un mĂ©canisme d’indisponibilitĂ© temporaire du prix de vente. Avant de pouvoir toucher l'argent de la vente d'un fonds de commerce, il faut compter 5 mois. © Jean-François Gornet Sommaire DĂ©lai d’opposition des crĂ©anciers 10 jours aprĂšs la publication de la vente En tout Ă©tat de cause, le prix de vente du fonds de commerce ne peut pas ĂȘtre versĂ© au vendeur avant un dĂ©lai de 10 jours suivant la publication de la vente. En effet, les crĂ©anciers du vendeur disposent d’un droit d’opposition sur le prix de vente qui leur permet d’en bloquer le montant pour se faire payer sur celui-ci. Ils doivent dĂ©clarer leur crĂ©ance Ă  l’adresse du domicile Ă©lu » mentionnĂ© dans l’acte et la publicitĂ© lĂ©gale. Il s’agit souvent de l’adresse du notaire ou de l’avocat choisi pour consigner les fonds. L’opposition doit ĂȘtre faite par acte d’huissier. L’opposition entraine l’indisponibilitĂ© du prix. Un paiement rĂ©alisĂ© sans en tenir compte est inopposable au crĂ©ancier l’acheteur pourrait ĂȘtre conduit Ă  payer deux fois pour dĂ©sintĂ©resser le crĂ©ancier du vendeur. Bon Ă  savoir L'indisponibilitĂ© temporaire du prix de vente conduit Ă  prĂ©voir que la somme sera consignĂ©e entre les mains d’un intermĂ©diaire pendant la durĂ©e du congĂ©. DĂ©lai d’indisponibilitĂ© du prix de vente du fonds de commerce 5 mois En outre, le prix de vente est indisponible pendant 5 mois suivant la vente en raison des formalitĂ©s de publicitĂ© et de dĂ©claration Ă  l’administration fiscale. Ce dĂ©lai se dĂ©compose ainsi Le dĂ©lai de 15 jours pour la publication de la vente dans un journal d’annonces lĂ©gales et au BODACC. Le dĂ©lai de 45 jours pour effectuer la dĂ©claration de cession Ă  l’administration. Le dĂ©lai de 3 mois pendant lequel l'acquĂ©reur d'un fonds de commerce est solidairement responsable du paiement des impĂŽts dus par son vendeur. Bon Ă  savoir Jusqu'Ă  la loi du 22 mars 2012, le dĂ©lai d'indisponibilitĂ© du prix de vente du fonds de commerce Ă©tait de cinq mois et demi le dĂ©lai de dĂ©claration aux impĂŽts Ă©tait de 60 jours. DĂ©lai de consignation 5 mois Ă  compter de l'acte de vente L'acte de vente du fonds de commerce prĂ©voit gĂ©nĂ©ralement que le prix sera consignĂ© entre les mains d'un intermĂ©diaire notaire, avocat
. jusqu'Ă  l'accomplissement des formalitĂ©s et la disparition de l'indisponibilitĂ©. L'intermĂ©diaire doit procĂ©der Ă  la rĂ©partition du prix dans le dĂ©lai de cinq mois Ă  compter de l'acte de vente avant la loi du 22 mars 2012, le dĂ©lai Ă©tait de trois mois. A l'expiration de ce dĂ©lai, le vendeur peut saisir le tribunal de commerce en rĂ©fĂ©rĂ© pour obtenir le dĂ©blocage des fonds. RĂ©fĂ©rences juridiques Articles L 141-14 et suivants du Code de commerce Article 201, 1 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Article 1684 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts La rĂ©daction vous conseille Fonds de commerce le livre Ă  lire absolument avant de s'installer Fonds de commerce la clause limitant la cession du bail est-elle licite ? CĂ©der son fonds de commerce quel est le seuil pour ne pas payer de plus-value ? Si le prix d’un fonds de commerce Ă©tait remis au vendeur dĂšs la signature de la vente, et s’il devenait insolvable, ses crĂ©anciers pourraient se retourner contre l’acquĂ©reur. C’est pourquoi, pour assurer la sĂ©curitĂ© de ce dernier, le prix est conservĂ© entre les mains de l’avocat sĂ©questre pendant toute la durĂ©e des dĂ©lais d’opposition accordĂ©s aux crĂ©anciers. Cette pĂ©riode d’indisponibilitĂ© rĂ©sulte du temps nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement de formalitĂ©s administratives par le vendeur ou par l'intermĂ©diaire telles que les dĂ©clarations et publicitĂ©s lĂ©gales . Aucun transfert amiable ou judiciaire du prix ou d’une partie du prix de vente du fonds de commerce ne sera opposable aux crĂ©anciers qui se font connaĂźtre dans le dĂ©lai de dix jours suivant la derniĂšre en date des publications. L’opposition a ainsi pour effet de prolonger l’indisponibilitĂ© du prix de vente du fonds de commerce Si l’acheteur payait avant l’expiration de ce dĂ©lai, il pourrait, en cas d’opposition des crĂ©anciers du vendeur, ĂȘtre obligĂ© de leur verser une deuxiĂšme fois le prix du fonds. Par ailleurs, Ă  partir du jour de la dĂ©claration de la cession Ă  l’administration fiscale, cette derniĂšre bĂ©nĂ©ficie d'un dĂ©lai de trois mois pendant lequel l’acheteur peut ĂȘtre rendu responsable solidairement avec le vendeur du paiement de l’impĂŽt sur le revenu affĂ©rent aux bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s pendant la derniĂšre annĂ©e, de l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s pour le dernier exercice et, Ă©galement, de la taxe d'apprentissage. Cependant, la solidaritĂ© de l'acheteur est limitĂ©e au prix de cession. Ainsi, dans l'intĂ©rĂȘt des crĂ©anciers du vendeur et en vertu de l’article du code de commerce, le prix est indisponible pendant la durĂ©e des dĂ©lais d’opposition accordĂ©s aux crĂ©anciers. Reprenons donc dans un premier temps le dĂ©tail de ces dĂ©lais 1 pour ensuite les rĂ©sumer dans le tableau ci-dessous 2. 1 Le dĂ©tail "en vrac" des dĂ©lais lĂ©gaux affĂ©rents au paiement du prix de cession de fonds de commerce Ces dĂ©lais se dĂ©comptent Ă  partir des publicitĂ©s lĂ©gales obligatoires qui suivent l’acte de vente. Dans les 15 jours Ă  compter du jour de la signature de l’acte de vente, une publicitĂ© est effectuĂ©e dans un journal d’annonces lĂ©gales local habilitĂ© Ă  recevoir ce genre d’insertion. Dans les 3 jours de cette insertion, la vente doit Ă©galement ĂȘtre publiĂ©e dans le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales BODACC. Enfin, le dossier est dĂ©posĂ© au registre du commerce, en vue de l’immatriculation de l’acquĂ©reur, Ă  la seule diligence du greffier du tribunal de commerce. Ainsi, les crĂ©anciers du vendeur peuvent se manifester et faire une opposition. Le montant de la cession de fonds de commerce est en pratique dĂ©posĂ© mais l'avocat a l’obligation de bloquer le prix de cession durant une pĂ©riode de 10 jours suivant la publication de la vente au BODACC. Les oppositions des crĂ©anciers au paiement du prix de vente doivent ĂȘtre formĂ©es par acte extrajudiciaire, Ă  peine de nullitĂ©, dans les 10 jours Ă  compter de la derniĂšre des publications. A dĂ©faut d'opposition formĂ©e dans ce dernier dĂ©lai et de sĂ»retĂ© inscrite sur le fonds de commerce, le prix est remis au vendeur. En cas d’opposition, la pĂ©riode d’indisponibilitĂ© du prix de cession est prolongĂ©e. L'avocat sĂ©questre doit rĂ©partir le prix dans les trois mois de la vente, avec l’accord du vendeur et des inscrits, opposants et saisissants, en application de l'article alinĂ©a 1er du code de commerce. Pendant un dĂ©lai de 20 jours Ă  compter de la derniĂšre des publications, un crĂ©ancier ayant fait opposition et qui estime que le prix de vente est insuffisant, peut former surenchĂšre du 1/6 du seul prix des Ă©lĂ©ments incorporels du fonds. Le fonds est alors remis en vente. Enfin, tout crĂ©ancier inscrit sur le fonds, qui estime le prix trop bas, peut effectuer une surenchĂšre dite du dixiĂšme. Le montant de l’offre d’achat sera alors du prix de vente dĂ©clarĂ© dans l’acte, majorĂ© de 1/10Ă©me du prix des Ă©lĂ©ments incorporels. L’acquĂ©reur du fonds est responsable solidairement avec son vendeur du paiement de l’impĂŽt sur le revenu des personnes physiques ; de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s ; des plus-values ; des redressements fiscaux ; de la taxe professionnelle. L’acquĂ©reur peut ĂȘtre mis en cause pendant un dĂ©lai de trois mois, qui commence Ă  courir du jour de la dĂ©claration de vente effectuĂ©e par le vendeur. Cette dĂ©claration doit ĂȘtre faite dans les 60 jours de la publication de la vente dans un journal d’annonces lĂ©gales. En consĂ©quence si le prix de vente est distribuĂ© avant l’expiration d’un dĂ©lai Ă©quivalent Ă  137 jours soit environ 5 mois, l’acquĂ©reur peut ĂȘtre poursuivi par l’administration fiscale en paiement des impĂŽts du vendeur. Ce dĂ©lai de solidaritĂ© fiscale peut toutefois ĂȘtre rĂ©duit si la dĂ©claration au TrĂ©sor incombant au vendeur est faite sans tarder aprĂšs la signature de l’acte de cession Si le fonds de commerce est grevĂ© de privilĂšges ou de nantissements, la procĂ©dure de purge permet Ă  l’acquĂ©reur d’éviter les poursuites des crĂ©anciers inscrits. Il leur adresse des notifications comprenant un certain nombre d’élĂ©ments, tels que l’identitĂ© du vendeur, le montant du prix, le montant des crĂ©ances inscrites avec acceptation par l’acquĂ©reur de rĂ©gler les dettes jusqu’à concurrence du prix. Dans l'hypothĂšse oĂč le prix de cession n'est pas payĂ© comptant mais Ă  terme, c'est Ă  dire selon un calendrier d’échĂ©ances dĂ©terminĂ©es, il est d’usage que l’acquĂ©reur du fonds de commerce signe des billets Ă  l’ordre de son vendeur pour chacune des Ă©chĂ©ances et les lui remette afin qu'il puisse ainsi les mobiliser billets de fonds ». Enfin, la durĂ©e de blocage peut ĂȘtre prĂ©vue dans le contrat de cession en tenant compte des diffĂ©rentes formalitĂ©s et des dĂ©lais maximum pour les effectuer. Ainsi, un accord contractuel entre les parties qui permettrait de retenir le prix de cession du fonds pendant une durĂ©e supĂ©rieure Ă  3 mois n'aurait qu'une force obligatoire entre les parties, de sorte que les crĂ©anciers du vendeur ne pourraient pas se le voir opposer. En cas de non-paiement dans les 3 mois de la date de l'acte de vente, un crĂ©ancier peut demander en rĂ©fĂ©rĂ© au prĂ©sident du tribunal de grande instance compĂ©tent de dĂ©signer une personne chargĂ©e de procĂ©der Ă  une distribution amiable du prix de cession du fonds dxe commerce, entre plusieurs crĂ©anciers le cas Ă©chĂ©ant. 2 Tableau rĂ©capitulatif des dĂ©lais lĂ©gaux de rĂ©tention du prix de vente d'un fonds de commerce DĂ©lai maximum DĂ©lai minimum Jour de la vente JV Date du JV Date du JV DĂ©lai d’insertion dans un journal JV + 15 jours T1 Date du JV DĂ©lai de dĂ©claration de la cession T1 + 60 jours T2 Date du JV DĂ©lai de solidaritĂ© de l’acheteur T2 + 3 mois T3 JV + 3 mois Total T1 + T2 + T3 5 mois et 15 jours 3 mois Je suis Ă  votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă  droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă  la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem La publication au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales prĂ©vue Ă  l'article L. 141-12 contient les indications mentionnĂ©es Ă  l'article R. 123-211. La publication dans un support habilitĂ© Ă  recevoir les annonces lĂ©gales prĂ©vue Ă  l'article L. 141-12 est effectuĂ©e sous forme d'extrait ou d'avis et contient les indications suivantes 1° Sauf lorsqu'il s'agit d'un acte authentique, les date, volume et numĂ©ro de la perception auprĂšs de laquelle l'acte contenant mutation est enregistrĂ© ou, en cas de simple dĂ©claration prescrite par les articles 638 et 653 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, la date et le numĂ©ro du rĂ©cĂ©pissĂ© de cette dĂ©claration et dans les deux cas, l'indication du bureau oĂč ont eu lieu ces opĂ©rations ; 2° La date de l'acte ; 3° En ce qui concerne l'ancien et le nouveau propriĂ©taire, leurs nom, prĂ©noms et domicile s'il s'agit de personnes physiques, leurs dĂ©nomination ou raison sociale et adresse du siĂšge social s'il s'agit de personnes morales ; 4° La nature et le siĂšge du fonds ; 5° Le prix stipulĂ©, y compris les charges ou l'Ă©valuation ayant servi de base Ă  la perception des droits d'enregistrement ; 6° L'indication du dĂ©lai fixĂ© par l'article L. 141-14 pour les oppositions ; 7° Une Ă©lection de domicile dans le ressort du tribunal.

articles l 141 1 et suivants du code de commerce